Le traitement par les réflexes archaïques :
- pour les troubles de l'apprentissage : les DYS
- les troubles de l'attention, du comportement et la gestion de l'émotionnel
- les retards de développement moteur
- les troubles de l'oralité
Votre enfant progresse peu ou trop lentement avec les traitements en cours : les bases neurologiques vous expliquent pourquoi ?
Le développement psychomoteur dépend d’un programme neurologique inné : les réflexes archaïques, ils vont coder la vue, l’équilibre, la coordination succion-déglutition-ventilation et communication : c’est notre équipement neurologique de base.
Les enfants souffrant de dyslexie (tous les dys), de TDA avec ou sans hyperactivité, de stress anormal, de phobies ou répondant aux signes évocateurs peuvent être aider avec le traitement des réflexes archaïques.
Le travail de réintégration des réflexes permettra à l’enfant d’être plus à l’aise dans ses apprentissages, dans ses relations amicales, ses activités sportives. Cela se fait par des exercices de stimulations sensitives, motrices et neurofonctionnelles.
Les réflexes archaïques
Quelques exemples :
- Le réflexe d'agrippement : le bébé attrape le cordon dans le ventre de sa maman
- Le réflexe de succion : il suce son pouce, il tete à la naissance
- Le réflexe de l'escrimeur : quand le bébé tourne la tête d'un côté, le bras du même côté s'allonge alors que l'autre bras se plie.
- Emotionnelle
- Motrice et équilibre
- Cognitive
- Oro faciale
Pour apprendre à lire, les réflexes qui y contribuent sont le réflexe tonique asymétrique du cou, le réflexe tonique labyrinthique et le réflexe de Babkin. Si un de ces réflexes n’a pas été intégré, l’apprentissage sera défectueux, la dyslexie apparaît.
L’attitude d’un enfant dyslexique et dyspraxique, elle incline sa tête, serre son stylo et tire la langue pour s’appliquer.
Les réflexes archaïques apparaissent pendant la grossesse et exercent leurs fonctions jusqu’ à l’âge de 1 an.
Les perturbations qui jouent sur l’intégration des réflexes
- Pendant la grossesse : stress, maladie, deuil, choc, alitement forcé
- Pendant l’accouchement : césarienne, ventouse, forceps, cordon autour du cou
- Pendant la 1ère année de vie : choc physique, émotionnel, maladie, hospitalisation
Les signes évocateurs de réflexes non intégrés
- Sphère émotionnelle : timidité, anxiété, manque de confiance, cauchemars...
- Sphère équilibre : maladresse, trébuche souvent, manque d’équilibre...
- Sphère motrice : n’arrive pas à faire les nœuds, les lacets, attacher les boutons, marche sur la pointe des pieds, a du mal à rester assis, pipi au lit, gêné par les étiquettes ou vêtements serrés...
- Sphère cognitive : dyslexie, dyspraxie, difficultés à mémoriser, à se concentrer...
- Sphère oralité : phobie alimentaire, serre les dents, tire la langue pour écrire, difficulté à communiquer, suce son col, ses cheveux ou son crayon
Le traitement
- Bilan : tests avec le thérapeute et fiche interrogatoire pour les parents : 1H
- 1ère séance : traitement intégration de 2 réflexes trouvés au bilan puis explication des exercices à refaire tous les jours pendant 1 mois avec les 2 parents : 1H
Le nombre de séances dépendra du nombre de réflexes trouvés, en moyenne 3 à 6, espacés d’un mois.
Ce traitement vient compléter un travail pluridisciplinaire autour de l’enfant : vision (ophtalmologue et orthoptiste), psychomotricité, orthophonie, prise en charge posturale, psychologue, graphothérapeute et enseignant.